
5 adresses pour déjeuner seule au restaurant
Il y a des femmes qui déjeunent à deux, d’autres à trois. Et puis il y a celles qui s’installent seules, mais comme une déclaration d’indépendance. Sans téléphone. Sans gêne. Avec panache. Et parfois un livre d’Albert Camus posé négligemment à côté de leur verre de vin blanc. Voici cinq lieux parisiens où l’on peut déjeuner en solo sans passer pour une étrangère à sa propre vie. Des endroits où la solitude devient mise en scène, et le serveur, le partenaire discret d’une scène d’auteur.
Château des fleurs,fleurs, 8e
On l’installe sans poser de question. À une table près d’un rideau. La lumière est douce, presque dorée. Dans la salle, tout semble joué au ralenti : les gestes du serveur, le tintement des verres, le pli d’une serviette. Elle commande du bout des lèvres. Quelque chose de raffiné, discret, avec un verre de blanc. Puis elle s’installe. Pas sur la chaise — dans le moment.

Early June, 10e10e
Le bar de quartier chic, avec vue sur les histoires des autres Imaginez une salle tout en longueur, du bois blond, de la lumière d’ardoise, un comptoir qui bruisse doucement. Vous entrez. Vous êtes accueillie comme si vous étiez attendue. Le chef du jour a les mains d’un poète nerveux, les assiettes arrivent comme des haïkus. Et vous, au bout du bar, vous dégustez lentement, entre deux pages d’un carnet Moleskine.

Le Collier dede la Reine, 10e
La salle poudrée pour héroïnes discrètes en quête de clarté intérieure Une fois la porte passée, tout s’adoucit : Les murs sont bleu nuit, les tables petites comme des secrets bien gardés. Vous êtes assise seule — mais vous donnez l’impression d’attendre quelqu’un. Peut-être vous-même dans cinq ans.

Mokonuts, 11e
La cantine douce où l’on peut avoir l’air fatiguée sans perdre en style Des tables en bois, un brouhaha chic, une cuisine ouverte où l’on entend les légumes parler entre eux. On vous propose une place contre la fenêtre, et vous dites oui sans réfléchir. On vous apporte une assiette de lentilles comme si c’était de la joaillerie. Vous hochez la tête, vous respirez. Vous êtes vraiment seule, mais vous êtes accompagnée par l’instant.

Hôtel Hana, 2e2e
La salle du restaurant ressemble à une scène d’un film de Rohmer tourné à Tokyo : tout est précis, texturé, feutré. Les assiettes sont délicates, les saveurs maîtrisées. Et surtout : personne ne vous demande pourquoi vous êtes seule. On vous installe comme si c’était naturel — presque enviable. Vous observez les ombres, les gestes, la lumière sur les carafes. Tout vous parle doucement.

2 Comments
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Charles Holland
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